François Pompon (1855-1933) - Lot 236

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Lot n° 236
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François Pompon (1855-1933) - Lot 236
François Pompon (1855-1933) Canard Modèle créé en 1911 ; fonte posthume par C. Valsuani à douze exemplaires Bronze à patine noire Signé « POMPON » sur la terrasse Porte le cachet du fondeur « CIRE PERDUE C. VALSUANI » Numéroté « 3/12 » H. 18,5 cm ; diam. de la terrasse : 9 cm Rayures sur le sommet de la tête Provenance : Acquis dans le commerce de l’art à Paris en 1983 ; Collection particulière ; Par descendance Littérature en rapport : -Catherine Chevillot, Liliane Colas, Anne Pingeot, François Pompon 1855-1933, cat. Exp. Paris, musée d’Orsay, 18 octobre 1994 au 22 janvier 1995, Paris, Gallimard / Electa, Réunion des musées nationaux, 1994, modèle répertorié sous le n° 8 B, pp. 181-182. « Un jour René (Demeurisse) intrigué de voir sur une étagère de l’atelier des cornets de papier de soie, coiffant des formes confuses lui en demande l’explication. Pompon répond simplement : ce sont des petites sculptures que je m’amuse à faire. René demande à les regarder et eut la surprise de voir de véritables chefs d’œuvre, ces études qui n’étaient autres que l’oie, le canard, la poule d’eau …dans toute leur beauté et la pureté de leur ligne ». Les souvenirs écrits de l’épouse de René Demeurisse témoignent de ce moment crucial, vers 1919, où Pompon rencontre l’homme qui contribua à l’extraire de son statut de patricien pour en faire le véritable chef de file de la sculpture animalière du XXème siècle. Dès les années 1880, Pompon se plaît à créer des sujets animaliers en travaillant des formes simplifiées à l’extrême. Il modèle particulièrement des petits animaux de basse-cour qu’il observe dans la campagne normande où il a acquis une maison près de celle de son ami René de Saint-Marceaux. Notre Canard s’inscrit dans cette série d’animaux familiers pour Pompon. Créé en 1911, le Canard est fondu une première fois en 1922 par Hébrard en trois exemplaires, Claude Valsuani poursuit l’édition de 1923 à 1926 à quelques exemplaires puis de manière posthume à douze exemplaires numérotés.
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